Odile Bron-Gosteli

Je me présente, Odile Bron-Gosteli, née à Berne en 1972. J’ai grandi entourée de ma maman, mon frère et ma grand-maman, qui m’ont transmis la sensibilité de l’anthroposophie.

Avec un parcours atypique marqué par une quête constante de ce qui pouvait me faire vibrer, j’ai suivi une scolarité en grande partie à Bienne, puis à Colombier, ensuite en France dans une école Rudolf Steiner, avant de revenir en Suisse pour terminer l’école à Givisiez (FR).

En 1990, j’ai commencé à travailler auprès de l’une des plus grandes entreprises horlogères suisses en tant qu’opératrice en production de mouvements. Ne connaissant rien au métier, j’ai acquis, au fil des années, une solide expérience, cherchant toujours à en apprendre davantage. En 1994, tout en étudiant le soir, j’ai obtenu un diplôme d’employée de bureau, puis, en 2001, mon CFC d’horlogère. Forte d’un sentiment de liberté professionnelle, j’ai quitté cette grande enseigne pour explorer d’autres entreprises horlogères. Cependant, déçue par les nombreuses contraintes systémiques du milieu, j’ai décidé en 2011 de réintégrer ma première entreprise, plus sûre et offrant de meilleures conditions à ses collaborateurs au sein du département qualité.

En 2015, j’ai donné naissance à mon fils unique, ce qui m’a conduit à réduire partiellement mon temps de travail. Avec la crise du Covid en 2020 et toutes les aberrations qui l’ont accompagnée, j’ai ressenti le besoin de vibrer dans l’indépendance. Passionnée par la photographie, je me suis lancée dans ce domaine exigeant, nécessitant un fort investissement personnel et matériel.

Dans mes moments de repos, je lis beaucoup, notamment des ouvrages ésotériques, dont ceux de Rudolf Steiner, dans une quête d’éveil et d’élévation spirituelle.

En même temps, mon fils grandissait. Lorsque ses premières dents de lait sont apparues, j’ai remarqué qu’il avait un défaut de mâchoire : ses incisives du bas recouvraient totalement celles du haut (prognathisme mandibulaire) de degré 3. Refusant de le soumettre à une opération, comme le préconisaient les dentistes, j’ai découvert la dentosophie.

Cette approche, qui me semble être la base de toutes les médecines, propose un chemin naturel que chaque être humain, quel que soit son âge, devrait emprunter pour réapprendre à vivre en harmonie avec lui-même et retrouver une santé globale. Je perçois dans cette méthode une opportunité de contribuer à un monde meilleur.

Animée par une profonde détermination et beaucoup d’amour, je m’engage à diffuser cette pratique pour aider ceux que je rencontre de comprendre à quel point la dentosophie est juste et bénéfique. Elle permet de rétablir un équilibre harmonieux avec son être profond tout en retrouvant une santé.

En 2024, après un an de traitement en dentosophie pour mon fils et face aux progrès remarquables observés dans la remise en place de sa mâchoire, j’ai décidé d’entamer moi-même ce traitement. J’ai également choisi de m’inscrire à une formation pour pouvoir partager les bienfaits de cette pratique avec toutes les personnes de ma région souhaitant retrouver un équilibre buccal et une santé générale.